• Momotaro

    Hoy ~ Depuis le temps que je n'avais pas posté d'articles, ça valait bien une légende japonaise!! Je reviens donc aujourd'hui pour vous rapporter la légende du héro Momotaro ;3

    Momotaro

    Une vieille légende japonaise datant de l'époque d'Edo raconte l'histoire d'un couple de petits vieux vivant dans la montagne. En lavant son linge dans la rivière comme elle en avait l'habitude, la grand-mère découvrit une grosse pêche flottant à la surface de l'eau. Elle la ramassa, et la ramena chez elle pour le déjeuner. Au moment du dessert, elle proposa à son mari de couper la pêche en deux afin qu'ils en mangent chacun la moitié. Mais en coupant la pêche, ils eurent la surprise d'y trouver un jeune garçon. Celui-ci expliqua qu'il avait été envoyé par le ciel pour eux, vieux couple sans histoire mais aussi et surtout sans enfant. Il fut nommé Momotarō, ce qui signifie "Le garçon né dans une pêche".

    Momotarō était doté d'un solide appétit. Il mangeait des quantités impressionnantes de nourriture, et grandissait bien plus vite que les enfants de son âge. Ainsi, il devint rapidement un jeune homme grand et vigoureux. Bientôt, il fut assez costaud pour participer aux travaux dans les bois et dans les champs. Le vieux grand-père, un peu las et fatigué, lui demanda un jour de venir l'aider à ramasser quelques fagots de bois pour l'hiver. Mais Momotarō avait un vilain défaut : il était paresseux. Il passait ses journées à manger et à se reposer, et n'aimait pas travailler. Il n'avais d'ailleurs jamais effectué le moindre travail. Et à chaque fois qu'on lui demandait de l'aide, il inventait une nouvelle excuse. Ainsi, il prétextait ne pas avoir de hotte pour ramasser le bois. Avec les fagots qu'il avait ramassé, le grand-père lui en construisit une. Il demanda alors de nouveau de l'aide à Momotarō. Mais celui-ci répondit alors qu'il n'avait pas de sandale pour marcher dans les bois. La grand-mère se facha alors, et lui dit qu'il n'avait qu'à utiliser ses sandales de tous les jours.

    Le lendemain, Momotarō parti donc avec quelques autres enfants du village pour récolter du bois. Mais une fois sur place, sa fainéantise reprit le dessus, et il resta à paresser dans l'herbe, en regardant les autres travailler et s'accorda même une petite sieste. En fin d'après-midi, les autres enfants lui dirent qu'ils allaient rentrer. Momotarō leur dit alors qu'il allait lui aussi ramasser un peu de bois avant de partir pour ne pas rentrer les mains vides. Les autres enfants lui dirent qu'il était trop tard et que la nuit allait tomber. Il se dirigea alors vers un grand arbre, et le plus naturellement du monde, le déracina et le ramena en le portant sur son épaule. Les enfants n'en croyaient pas leurs yeux, et bientôt, tout le village fut mis au courant de l'incroyable force physique de Momotarō. Le seigneur local entendit lui aussi parler de cet enfant à la force surhumaine. Il le chargea alors d'une mission de grande importance pour le royaume. Des brigands et des démons pillaient en effet régulièrement les villages et les paysans. Il lui demanda alors de se rendre dans leur fief, sur l'île d'Onigashima et de mettre un terme à leurs agissements. Devant l'importance de la tâche et la responsabilité qui lui était ainsi confiée, il accepta bien volontiers cette mission.

    Le grand-père lui donna quelques gâteaux de millet pour le voyage. A la sortie du village, Momotarō croisa un petit chien qui lui demanda où est-ce qu'il se rendait, d'un air aussi décidé. Momotarō lui expliqua alors, fièrement, la mission que lui avait confié le seigneur. Le petit chien lui demanda ensuite ce qu'il transportait dans son sac. Momotarō lui répondit qu'il avait quelques provisions. Le chien lui demanda enfin s'il pouvait en avoir un peu, et qu'en échange, il l'accompagnerait. Momotarō lui donna un gâteau, et ils repartirent tous les deux en direction de l'île d'Onigashima. Plus loin sur la route, ils croisèrent un singe. Celui-ci posa les mêmes questions que le chien, et demanda lui aussi ce que contenait le baluchon de Momotarō. Il lui répondit qu'il contenait les meilleurs gâteaux de millet du Japon. Le singe lui en demanda un, Momotarō lui donna, et le singe se joignit au groupe. Plus loin encore, le trio croisa un faisan. Ce dernier demanda où se rendait ce drôle de groupe composé d'un garçon, d'un chien et d'un singe. Momotarō fit une nouvelle fois la même réponse, et le faisan demanda lui aussi à goûter à l'un des gâteaux de millet du jeune garçon. Momotarō lui en donna un et se lia d'amitié avec l'animal, qui se joignit au groupe.

    Ils prirent alors le bâteau pour rejoindre l'ile d'Onigashima. Mais les heures s'écoulaient, et Momotarō n'apercevait pas l'ile. Il se mit à penser qu'ils ne prenaient peut-être pas la bonne direction, où alors qu'ils tournaient en rond sans s'en rendre compte. Alors le faisan prit un peu d'altitude, et guida le navire jusqu'à son objectif. Mais arrivé sur place, Momotarō fut bloqué par une lourde porte qui lui barrait le passage. Le singe escalada le mur d'enceinte du château des démons et ouvrit la porte de l'intérieur. Une fois dans la place, Momotarō menaça les démons, mais ceux-ci se moquèrent de lui. Le chien se mit à aboyer férocement, les mordit et les désorganisa. Momotarō dégaina alors le sabre qu'il avait pris soin d'emporter et remporta ainsi une brillante victoire. Les démons supplièrent le jeune homme de les épargner, et Momotarō leur accordit sa grâce à condition qu'ils ne troublent plus son pays. En signe de victoire, il s'empara des innombrables trésors que les démons avaient entassés sur leur ile, et il rentra chez lui avec les 3 animaux. Il fut couvert de gloire dans son pays, et mena une existence heureuse et à l'abri du besoin.

    Source: Expérience Japon

    Je vous rajoute une petite vidéo sympathique, qui se regarde facilement, bien qu'elle soit sans sous-titre xD! En tout cas, entendre du japonais ne fait jamais de mal à nos oreilles! Quelques éléments ne coïncident pas avec le texte, mais le sens est conservé ^^

     


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  •  Issun-boshi

     Voici un autre conte, Issun-Boshi! J'ai pris le texte de ce site, et l'ai (beaucoup) modifié, de façon à ce qu'il soit le plus lisible possible, en rajoutant de la ponctuation et en modifiant les phrases bancales. En tout cas, j'espère qu'il vous plaira!

    Issun-Boshi

    Un  couple vivaient heureux mais sans enfant. La femme, qui commençait à prendre de l'âge, priait chaque soir pour pouvoir enfanter. Un soir, priant plus ardemment, elle s'exclama : "S'il vous plait, accordez moi un enfant, même s'il est petit. Je l'aimerait et le chérirait." La femme y avait mis tant de conviction de le miracle se produisit: elle fut enceinte dés le lendemain.

    Neuf mois plus tard, elle donna naissance à un fils. Au grand étonnement des parents, il était tout petit. Sa mère et son père lui donnèrent tout leur amour. En raison de sa taille, le nom choisit fut 
    Issun-bôshi, le garçon de 3 centimètres. A défaut de grandir physiquement, le garçon grandit en maturité et en intelligence, avec toute l’affection de ses parents. 

    Un jour, Issun-bôshi réalisa qu'il ne grandirait sans doute jamais. Il se demanda ce qu'il allait faire de sa vie, quel travail il pourrait pratiquer, et quelle serait sa place dans la société. Il décida alors de quitter ses parents, en leurs faisant la promesse de revenir une fois grand. Ces derniers lui offrirent un bol, une paire de baguette, une aiguille en guise d'épée et une paille comme fourreau.  

    Il prit ainsi la route vers la capital par la rivière, avec son bol comme bateau et ses baguettes comme rames. Arrivée sans encombre à destination, il se sentit désorienté les premiers instants par le gigantesque de la ville, l’animation et le danger de se faire écraser à tout instant par les passants. Cela m’empêchait pas son émerveillement. Il décida de trouver du travail.
      
    Il aperçut une luxueuse maison et décida de s'y présenter. Frappant à la porte, un serviteur vint lui ouvrir. Il cria de toute ses forces: "Je me nomme Issun-bôshi et je suis samouraï !". L'employé regarda autour de lui, ne vit personne et se dit à lui même: "Ce doit être une blague". Il commença à refermer la porte, mais Issun-bôshi cria de plus bel: "Mais si, regardez, je suis à vos pieds !".

    Il proposa ses services à la famille de nobles et fut embauché immédiatement. Le père de famille avait une fille unique, et pensait que Issun-bôshi serait un parfait compagnon pouvant la protéger. Issun-bôshi et la jeune fille s'entendaient très bien. Notre héros composait des poèmes pour la jeune fille et riait avec elle. Issun-Boshi était nourri, logé et recevait un peu d'argent.

    La jeune fille aiment se rendre au temple pour y prier. Ce jour-ci, elle était accompagnée de sa veille nourrice et d'Issun-bôshi. Sur le chemin, le groupe fut attaqué par des Onis, des ogres, voulants kidnapper la jeune fille pour réclamer une rançon. Issun-bôshi bondit, son épée en avant : "Je suis Issun-bôshi, samouraï, et ne vous laisserais enlever personne ! ". Un des ogres lui répondit: "Tu es certes petit, mais tu ne manque pas de courage! Je pense que je vais te dévorer, tu me feras office d'amuse-bouche! ". Aussi tôt dit, aussi tôt fait: il l'avala d'un coup.

    Notre héros se retrouva dans l’estomac de l'ogre. Il ne perdit point son courage ni son sang froid, et commença à donner des coups d'aiguille, remontant la gorge en utilisant son arme comme d'un pieu. L'ogre se tordit de douleur et finit par le recracher. Ce dernier essaya de s'enfuir mais Issun-bôshi lui barra la route. Il s'attaqua au deuxième, mais le monstre l'écrasa de sa main. Cependant, grâce à sa petite taille, Issun-bôshi réussit à se glisser entre ses doigts. Il bondit au visage de l'ogre et lui creva un œil. Hurlant de douleur, l'oni s'avoua vaincu. Les deux monstres demandèrent grâce. Issun-bôshi accepta, à condition qu'ils ne fassent plus de mal à personne. Les ogres acceptèrent, et remercirent le samuraï de sa bonté en lui offrant un maillet magique.

    Il s’agissait du légendaire Uchide-no-Kozuchi, ayant le pouvoir de réaliser n'importe quel voeu. Pour cela, il suffisait de fermer les yeux, et qu'une personne agite l'objet magique au-dessus de la tête. La jeune fille agita alors le maillet au dessus d'Issun-bôshi, souhaitant qu'il grandisse d'un coup. La magie opéra, et Issun-Boshi se retrouva grand comme jamais, vêtu de ses habits de samouraï.

    De retour à la demeure, la jeune fille raconta à son père leur aventure et lui présenta le nouveau Issun-bôshi. Le père le remercia et lui donna la main de sa fille, lui proposant de changer de nom. Notre héro décida cependant de garder son vrai prénom, Issun-Boshi. Il épousa la jeune fille et fit venir ses parents auprès d'eux, se montrant bon et courageux durant toute sa vie.

     


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