"La pluie redoubla d'intensité et la maison et le jardin se mirent à chanter avec l'eau. Elle débordait des gouttières, s'écoulait des tuyaux et s'engouffrait dans le torrent qui bondissait entre les pièces d'eau, en une succession de cascades dont chacune faisait un bruit différent. La maison chantait à mes oreilles, et je tombais amoureux d'elle. Je voulais lui appartenir. J'étais prêt à tout pour y arriver, et décidé à faire tout ce que souhaiterai son propriétaire."
La clan des Otori, tome 1: Le silence du rossignol, Lian Hearn